dimanche 6 septembre 2015

Scarifications - Lignes de front

Vidéo projetée dans l'installation Scarifications

Le territoire survolé est la Syrie, sur une bande d'une centaine de kilomètre entre Damas au nord à Deraa au sud à la frontière avec la Jordanie.

Chaque trait jaune représente une tranchée ou un talus. Les plus petits font quelques mètres, les plus grands plusieurs centaines, voire milliers.





samedi 5 septembre 2015

Scarifications






Scarifications

Installation

Samedis 5, 12, 19 et 26 septembre de 15h à 19h

2 passage Josset, Paris 11





« Février 2011, une révolution éclate et embrase la Syrie.
Égrenés dans les médias, les noms de quartiers, villes et régions révèlent la toponymie d'un pays. Mais les cartes sont rares. Depuis 4 ans, pour mieux comprendre l’étendue géographique de la contestation, je repérais au mieux ces lieux. En parcourant la photo aérienne, je découvris et recensais des centaines de tracés, tranchées et talus, lacérant au fil des ans la terre fertile des campagnes, le bitume et les jardins des villes, jusqu'aux sables du désert, traces funestes d'un territoire militarisé.
Dans la continuité de "Towards a Human Topography", l’installation met en relation cette scarification du territoire, observée à distance et projetée, avec la présence charnelle de deux corps sculptés en suspension, entre la vie et la mort. »

Projection, Capture d’écran, 10 min, 2015
L’élaboration de son contenu est à l’origine de l’installation. La projection révèle l’échelle et l’ampleur des tracés. Les zooms les plus proches montrent des barrages routiers d'une dizaine de mètres, les vues générales révèlent un territoire de 150 km de long. Le rythme de plus en plus rapide révèle l’urgence de témoigner et la difficulté de comprendre ce qui se déroule.
Chrysalide de tissu, Drap de soie sauvage, fil de lin, 2014
Œuvre réalisée en 2014, elle symbolise une enveloppe de soi, un état passé. Ici, elle marque l’innocence devenue linceul, marionnette suspendue.
Chrysalide de terre et métal, Fil de fer, terre, herbe, bois, 2015
Corps de grillage et terre, il symbolise le territoire militarisé, vécu comme une douleur. De l’herbe a été plantée pour illustrer l’espoir et la renaissance possible. Des graines, de la terre et de l’eau sont à la disposition des visiteurs qui souhaiteraient eux aussi matérialiser leur espoir. L'installation s'étalant sur 4 semaines, des pousses apparaitront peut-être.
Caisse, bois, 2015, en collaboration, réalisée par JF le Scour
Symbole de l’exode, la caisse fait aussi référence au lieu de l’installation, « à côté ». JF le Scour déplie des boites qui s’ouvrent sur des histoires. Cette caisse et le corps de métal et de terre qu’elle abrite s’articulent avec les caisses « potagers » disposées dans le passage Josset. Peut-être les rejoindra-t-elle un jour.


Remerciements
Jean-François, pour son invitation à exposer « à côté » et ses talents de menuisier
Alison Wynn pour tous nos beaux échanges et ses encouragements
Annie et Jean-Paul Pinon, pour leur soutien inestimable.

Samedi 5 septembre 2015

Photographies : Mathieu Eveillard (www.mathieueveillard.com)






















samedi 9 mai 2015

Mise au Mur, A côté

Empreintes

Installation

Samedis 9, 16, 23 et 30 mai de 15h à 19h

2 passage Josset, Paris 11

www.acote.be
thecroute.com




Empreintes, car mes mains, en sculptant le tissu, laissent une trace, comme une forme d’autoportrait. La toile devient d’une certaine manière ma peau, une identité.
Quelle identité avons-nous ? La main et ses empreintes digitales et ses lignes uniques, est un outil fascinant. C’est en observant ma main se fermer et s’ouvrir en tendant au maximum les doigts que le processus des empreintes est né. Pour donner ses empreintes ou bien analyser ses lignes de la main, il faut tendre la paume. Les moindres plis sont alors révélés.
D’une certaine manière, ne pourrions-nous saisir notre véritable identité qu’en nous dépliant ? Mais être ainsi déplié, c’est aussi donner l’illusion de notre relief initial.
Cette toile d’identité révèle tout en trompant l’œil. La découverte de soi et de l’autre prend du temps et les interprétations se multiplient à chaque rencontre. L’observateur peut commencer un voyage visuel imaginaire au cœur des plis :

Le regard survole une vallée puis bientôt une chaîne de montagne enneigée pour replonger dans les méandres d’une cellule, rencontrer un visage, pour s’éloigner le long d’une ligne de vies.

Les Empreintes racontent ainsi plusieurs échelles : humaine avec les mains qui froissent le tissu, macro et microscopique selon les ressentis, avec des paysages ou des cellules et enfin onirique, avec les figures que l’imagination découvre.

Mise au mur

L’installation répond à l’invitation de JF le Scour. Elle est exposée sur l’espace de transition avec l’espace public qu’est la façade d’un immeuble et plus précisément son rez-de-chaussée derrière lequel se trouve A côté. L’installation se déroule sur 4 semaines, avec 4 après-midis de production in-situ.

Empreintes est donc abordée comme une résidence artistique dont l’atelier serait la rue, ouvert aux yeux en permanence, ouvert aux échanges toutes les semaines, révélant et partageant le processus, dont le rendu réagirait aux rencontres qui y laisseraient leurs empreintes.



Samedi 9 mai 2015



copyleft : A côté


copyleft : A côté

crédit photo : Mathieu Eveillard

copyleft : A côté


Samedi 16 mai 2015

copyleft : A côté




dimanche 1 mars 2015

Towards a Human Topography - feedback



UmanG's Photography


Minette Mangahas

" Experiencing the spooky out-of-body experience that showcased Frenchman Laurent Pinon’s creativity was equally good as Indonesian artist Syaiful Ardianto’s ‘bathroom art’ which elicited laughter from the audience "

Refracting Rooms - An extraordinary art show, in Sakal Times, 2 March 2015

Towards a Human Topography

Towards a Human Topography
fabric, rope

Our past, present, future, and possible lives are still among us. I believe that every change in our life leaves behind us a chrysalis; a trace of our previous incarnation.  These chrysali are ephemeral, and soon vanish. The strings that support them are also supported by them; they concretize our invisible connections to one another and to the outside world.

Every visitor will create his or her own experience of the installation by shining a flashlight on what they choose to see.  The shadows cast on the wall become manifestations of every individual gaze, changing with the movement of the visitors.  The variable dimensions of the shadows refer to the allegory of Plato’s cave— after all, isn’t our reality just the exterior projection of what’s in our minds ?

This installation is a transversal exploration of boundaries, transitions, relations in which I am looking at the geography of Pune as a city planner, an architect, a visitor and an artist. Spending time in Pune has been an opportunity to apply this unique point of view to the city and its inhabitants, and to document the results. 





with Curator Mireille Bourgeois






Photos by
Alison Wynn

Creative Commons License
This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License

samedi 28 février 2015

Preparing the installation

Talking with the critic
photo by Alison Wynn

Creative Commons License
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photo by Minette Mangahas